Mon jardin au Bois Eloi, vous le connaissez déjà si vous suivez mes conseils de jardinage. Voici son histoire depuis sa création il y a plus de 30 ans.
Au seuil de la Forêt de Soignes
Le Bois Eloi est un endroit magique caché dans une forêt de hêtres bicentenaires. Dernier vestige de la Forêt de Soignes, ce bois faisait partie du domaine de l’Abbaye d’Aywiers, terre d’enfance de ma belle-famille. (voir mon reportage sur l’Abbaye d’Aywiers)
Le coeur d’une clairière
C’est au coeur de cette forêt que mon beau-père décide de construire sa résidence de campagne. La maison est entourée d’un sous-bois de hêtres, de chênes, d’érables champêtres, des bosquets de bouleaux et une plantation de merisiers. Face au soleil couchant, la vue se dégage sur un vallon où se profile le clocher d’un village brabançon.
Une maison des années cinquante
Nous arrivons au Bois Eloi en 1990. La maison est lumineuse et pleine de charme. Nous lui donnons un nouveau toit d’ardoises, des châssis et des travaux de rénovation au fil du temps. Il y a la construction d’un carport, d’une cabane de jardin et d’une mini piscine qui fait aujourd’hui la joie de nos petits-enfants.
La métamorphose du jardin
Une longue allée ombragée de tilleuls traverse le Bois Eloi avant de parvenir dans le parc qui entoure la maison. Avec beaucoup d’enthousiasme, je me lance très vite dans la création d’un nouveau jardin car je viens de terminer une formation d’architecte paysagiste. La première chose que je fais est d’éliminer une quinzaine d’épicéas géants qui mènent à la maison. Une nouvelle pelouse redessine une jolie courbe du côté du chemin d’entrée.
Le parc d’un hectare est à cette époque réduit à sa plus simple expression. Une vaste pelouse rectangulaire est bordée de fougères qui ont tendance à envahir l’espace. Il y a deux autres rectangles: un vieux terrain de tennis en lisière du bois et une piscine abandonnée plantée au milieu de la pelouse. Les seigneurs du jardin sont un chêne magnifique et des hêtres qui vont m’occuper chaque automne pendant plusieurs semaines pour ramasser les feuilles mortes. (voir mon reportage sur les hêtres de mon jardin en automne)
Un jardin paysager
Pour réaliser le jardin de mes rêves au Bois Eloi, je repère des centaines de noms d’arbres, d’arbustes et de fleurs que je voudrais planter. J’analyse l’environnement et la nature du sol qui semble pauvre, sablonneux et à tendance acide. L’idée est d’épauler la maison avec des plantations structurées et de corriger le tracé rectangulaire du jardin avec un îlot central afin de former un paysage aux formes souples et naturelles.
Le catalogue des Pépinières Van Pelt est ma bible, avec le nom latin des plantes et une description précise des espèces, variétés et cultivars. Je fais une liste qui s’allonge. Au printemps 1991, un camion de livraison débarque sur le parking une cinquantaine d’arbres et conifères, 260 arbustes, des tuteurs, des liens, de la tourbe et du terreau.
Qui va planter?
Et bien c’est moi qui me porte volontaire! Je suis jeune, énergique et mon cher époux déteste bêcher. Dans ma famille, le jardinage s’est transmis de mère en fille et l’usage de la bêche m’est exclusivement réservé. Je chausse mes bottes, prends des gants. Je sors la brouette et le tracteur avec la remorque pour transporter les plantes que je vais mettre en jauge en attendant leur plantation.
Une terre sablonneuse
Le terrain sablonneux du Bois Eloi semblait facile à travailler. Mais il devient dur comme de la brique après quelques centimètres, avec plein de cailloux. C’est à la houe que je creuse trois cents trous de plantation! Puis j’apporte divers amendements organiques, de la tourbe, du fumier déshydraté et du terreau que je mélange à la terre sortie du trou. Je rebouche en partie puis je positionne la plante. Si c’est un arbre, je place un tuteur avant de reboucher le trou. Je termine en tassant la terre à la botte autour du pied, tout en laissant une petite cuvette pour faciliter l’arrosage. (voir mes reportages sur la Plantation des arbres et arbustes sur l’Analyse du Sol, Tirer parti d’un sol acide, sur les Amendements et les Terreaux)
Des conifères pour l’hiver
Une couronne de feuillage persistant va entourer le parking que nous avons recouvert de dolomie. Le carport est encadré par des pins, Pinus strobus et des cyprès de Leyland, Cupressocyparis Leylandii qui ont aujourd’hui près de 30 mètres de haut! En bordure du bois, je plante des conifères intéressants, des pins sylvestres, Pinus sylvestris, pins noirs d’Autriche, Pinus nigra ssp. Nigra, Thuja plicata ‘Atrovirens‘, mélèzes, Larix kaempferi, épicéa de Serbie, Picea omorika et cèdre de l’Himalaya, Cedrus deodara. Pour former quelques massifs toujours verts, je regroupe des ifs rampants, Taxus baccata ‘Repandens’ et des genévriers, Juniperus media ‘Pfitzeriana’ à la végétation buissonnante oblique. Ils prennent beaucoup de place mais ils forment un écran parfait. (voir mon reportage sur les Conifères)
Des massifs de rhododendrons
Les rhododendrons que j’installe en bordure du parking ne sont pas très contents. Le problème, c’est qu’avec l’eau de pluie, le calcaire de la dolomie inonde leurs racines, ce qu’ils détestent. Heureusement, je les ai planté avec un bon amendement de tourbe et de terre de bruyère. Et aujourd’hui, leur pied est entièrement recouvert d’un tapis de lierre qui fait écran au calcaire. En périphérie de la grande pelouse, je plante des groupes de rhododendrons sauvages, Rhododendron ponticum qui me font une belle masse de verdure. Devant je positionne quelques hybrides roses, ‘Pink Pearl’, ‘Albert Schweitzer’, ‘Catherine van Tol’, ‘Kate Waterer‘ et ‘Cynthia’, des rouges ‘Doncaster’, ‘Louis Pasteur’ et ‘Britannia’ et des blancs ‘Cunningham’s White’ et ‘Gomer Waterer’ . Avec les derniers étés caniculaires, j’ai dû beaucoup les arroser. (voir mon reportage sur les Rhododendrons)
Des arbres dans le paysage
Le parc du Bois Eloi est vaste et il y a de la place pour de nombreux arbres, Acer negundo ‘Variegatum’, Liquidambar styraciflua, Acer platanoides ‘Schwedleri’, Acer platanoides, Aesculus hippocastanum, Castanea sativa, Acer griseum. Il y a des prunus pourpres, Prunus cerasifera ‘Nigra’, des bouleaux, Betula pendula et des noisetiers Corylus avellana. Un Catalpa bignonioides ombrage le coin repos près du tennis. Mais il est paresseux. C’est le dernier arbre à sortir ses feuilles au printemps! Il y a aussi un Robinia pseudoacacia qui a poussé comme une flèche au fond du jardin. J’adore sa silhouette un peu japonisante qui aujourd’hui se découpe sur le fond du ciel.
Des bouquets d’arbustes d’ornement
Je regroupe des dizaines d’arbustes en les plaçant en périphérie des deux pelouses afin de faciliter le passage de la tondeuse. Azalées mollis, Spirea arguta, Philadelphus coronarius, Kolkwitzia amabilis, Viburnum rhytidophylum, Viburnum lantana, Viburnum opulus, Weigela florida, Amelanchier lamarckii, Buddleja davidii, Buddleja alternifolia, Syringa vulgaris, Forsythia intermedia ‘Spectabilis’, Cytisus praecox, Euonymus europaeus, Ribes sanguineum, Rhus glabra et Rhus typhina, un peu envahissants mais si beaux en automne. La liste est longue et les arbustes sont souvent plantés par groupe de cinq de la même espèce. (voir mes reportages sur les Arbustes d’ornement)
Le jardin formel près de la maison
Deux grands mixed-borders sont dessinés de part et d’autre de la terrasse près de la maison. Après avoir piqueté le tracé à l’aide de tuteurs en bambous, j’ai commencé à peler le gazon avant de retourner la terre d’un bon fer de bêche. Avec un amendement de compost frais, de la tourbe et du terreau, j’ai obtenu une belle terre prête pour les plantations. Des buissons constituent l’ossature de ces massifs, choisis autant pour leur silhouette qui donne du volume à la composition que pour leur floraison saisonnière. Ces parterres sont bordés d’un côté d’une haie d’ifs et de l’autre d’une bordure de buis, rendant le dessin perceptible même en hiver. (voir mon reportage sur les Buis)
Le décor persistant en hiver
Un Pyracantha palissé, un Pieris japonica, un lierre Hedera helix arborescent et une boule de buis Buxus sempervirens forment près de la maison du côté du soleil levant un décor persistant décoratif même en hiver. Ils mettent en valeur une viorne, Viburnum x burkwoodii qui ouvre ses fleurs de porcelaine à la fin de l’hiver. A ses pieds s’épanouissent des hellébores très volontaires, Helleborus foetidus. Je les aime car elles portent un joli feuillage découpé persistant ce qui en fait un bouquet de verdure très décoratif. (voir mes reportages sur les Pieris, Lierre, Viornes d’hiver et Hellébores)
Les floraisons printanières
La belle saison débute avec les floraisons du lilas Syringa vulgaris et de la Spiraea arguta ainsi que d’une petite viorne à fleurs plates, Viburnum plicatum ‘Watanabe’ qui prolonge sa floraison par des fruits décoratifs. Une autre viorne plus volumineuse, Viburnum plicatum ‘Mariesii’ marque l’angle du massif près du chemin d’entrée. Entre les buissons, les pulmonaires, pivoines et alchemilles se mêlent aux myosotis, ancolies et camomilles sauvages. Portées par le vent, ces vagabondes se ressèment généreusement chaque année. (voir mes reportages sur les Fleurs bisannuelles, les Lilas, Viornes de printemps, Pulmonaires , Ancolies et Pivoines)
De l’été à l’automne au Bois Eloi
Le décor de l’été est assuré par des rosiers et quelques hortensias, Hydrangea macrophylla, quercifolia, arborescens et paniculata. Côté vivaces, les floraisons légères des géraniums vivaces, Geranium ‘Rozanne’ et des népétas entourent des Phlox paniculata parfumés. De belles touffes d’asters, de Sedum ‘Autumn Joy’ et des anémones du Japon prolongent jusqu’au coeur de l’automne la floraison des massifs. (voir mes reportages sur les Hydrangea, Géranium vivaces, les Asters et Sedum)
Une lavande spectaculaire
Au pied de la terrasse trône une énorme lavande. Elle vient de mon ancien jardin et je l’ai emmenée avec moi en arrivant au Bois Eloi. Elle a donc plus de trente ans et fait aujourd’hui plus de 2 mètres de diamètre! Je la taille à la cisaille après la floraison, fin juillet en veillant à ne pas couper trop bas pour laisser une pousse tire-sève. Elle reforme alors rapidement un gros coussin gris qui s’élargit chaque année. (voir mon reportage sur la Lavande)
Des grappes de roses
Les lianes du rosier ‘Dentelle de Malines’ couvrent l’angle de la terrasse. J’ai ramené ce rosier dans un petit sac de la Fête des plantes des Jardins d’Aywiers. Malgré la mauvaise terre et le peu d’espace dont il dispose sous la terrasse, ce rosier d’une vigueur exceptionnelle développe chaque année de nouveaux rameaux de plus de deux mètres de longueur. Fin juin, il croule littéralement sous une unique mais exceptionnelle floraison de grappes de petites fleurs couleur rose tendre, presque blanches. Un vrai cadeau du ciel! (voir mon reportage sur les Rosiers grimpants)
Du côté du soleil levant, j’ai installé contre la maison un rosier grimpant ‘Alchymist’. C’est un rosier hybride moderne obtenu par Kordes. Une merveille qui m’offre au mois de juin de grandes fleurs très doubles d’un jaune abricot pâle fardé de rose. La floraison n’est pas remontante mais les roses très parfumées tiennent longtemps dans un bouquet. (voir mon reportage sur les rosiers parfumés)
Un autre rosier marque l’angle ouest de la terrasse. C’est le célèbre ‘Eden Rose’ qui porte aussi le nom de ‘Pierre de Ronsard’, la rose favorite des jardiniers. Créée par Meilland, c’est une rose joufflue rose tendre ombrée de carmin. Elle a été élue Rose favorite du monde entier en 2006. Par contre, ses fleurs très lourdes ont tendance à piquer du nez et la remontée n’est pas toujours au rendez-vous. (voir mon reportage sur les roses Meilland)
D’autres rosiers arbustifs fleurissent les parterres près de la maison et les massifs qui soulignent au loin les courbes du gazon. ‘Bouquet Parfait’ et ‘Rush’ de Louis Lens, ‘Make Up’ et ‘Clair Matin’ de Meilland, ‘Iceberg’ de Kordes, j’ai choisi des rosiers classiques que j’ai admirés dans de nombreux jardins. Il y a quelques rosiers à fleurs simples descendants d’espèces botaniques tels le rosier rugueux ‘Blanc Double de Coubert à la floraison blanche parfumée et le rosier gallique ‘Complicata’, un amour de rosier avec de grandes fleurs simples rosé à coeur blanc. (voir mon reportage sur les Rosiers anciens et sur la Santé des rosiers)
Des pots sur la terrasse
L’angle de la terrasse était vraiment déprimant à notre arrivée au Bois Eloi. J’ai regroupé de profondes jardinières en matériau composite qui imite la terre cuite. Ils restent en place toute l’année et sont garnis principalement de feuillages persistants, lierre, véronique arbustive et sauge au feuillage panaché qui restent décoratifs l’hiver. Je leur rajoute au mois de mai quelques fleurs saisonnières. J’ai un faible pour les Pelargonium botaniques au feuillage décoratif et odorant. Lorsqu’on les frôle ou qu’on les froisse, ils dégagent d’exquises notes de rose, d’agrume, de menthe poivrée, de pomme ou de cannelle selon l’espèce et la variété. (voir mon reportage sur les Hebe véroniques arbustives, sur les Fleurs annuelles et les Pelargonium botaniques)
Un mini potager en carré
Il y a trente ans, il y avait un potager abandonné à l’entrée du jardin, sous l’ombre des grands épicéas. Il était entouré d’un grillage pour le protéger de la gourmandise des lapins et des chevreuils. Nous avons aujourd’hui un mini potager en carré sur pied installé sur la façade ouest de la maison. Facile à entretenir et rempli de herbes aromatiques à portée de main, on y cultive surtout des radis, salades, roquette et quelques pieds de fraisiers. (voir mon reportage sur le Potager en pot)
Les jardiniers du Bois Eloi
Il y a deux jardiniers au Bois Eloi, mon mari et moi! A la belle saison, Benoît assure les tontes de la pelouse. Ce tapis de velours vert met magnifiquement en valeur le dessin du jardin et les plantations. En hiver, mon époux est dans les bois et transporte des tas de bûches. La plantation et le nettoyage des massifs de fleurs et d’arbustes, la chasse aux mauvaises herbes, le redressement des bordures du gazon, le ramassage des feuilles mortes, c’est mon domaine. Depuis quelques années, il y a un troisième jardinier. Notre fils François (le petit blond sur la photo qui a bien grandi!) assure tous les travaux lourds, la taille des arbustes et l’entretien des bois. C’est le contraste entre les volumes parfaitement taillés des arbustes près de la maison et le style plus naturel des plantations dans le parc qui fait le charme du Bois Eloi. (voir mon reportage sur mes conseils de jardinage au fil des saisons)
Le jardin et la sécheresse
Les canicules et sécheresses des dernières années ont fait souffrir le jardin. Le gazon a grillé au cours de l’été mais il est redevenu vert en automne. Les arbustes qui souffrent le plus de la sécheresse sont les rhododendrons qui ont un système racinaires en surface. Les hortensias sont également assoiffés excepté l’Hydrangea quercifolia qui a bien résisté. Les rosiers, Amelanchier, Photinia, Weigela, Deutzia, Viburnum tinus, Vitex, Mahonia, Berberis, Pyracantha, le cognassier du Japon et la lavande ont très bien résisté à la sécheresse. Côté fleurs vivaces, les plus vaillants sont les sedum, alchemille, pivoine, nepeta, hellébore et les anémones du Japon. (voir mes reportages sur le Jardin bioclimatique, la Canicule et la sécheresse au jardin, sur les Plantes qui résistent à la sécheresse, les Arbustes qui résistent à la sécheresse , les Fleurs vivaces qui résistent à la sécheresse et sur le Bilan de la canicule de 2018)
L’été indien au Bois Eloi
L’automne est une saison magnifique au Bois Eloi. Chaque année le décor s’embrase véritablement. Avant de perdre leurs feuilles, les arbustes, les arbres, et les buissons s’offrent un dernier coup d’éclat haut en couleur. Les hêtres se fardent d’or avant de couvrir le sol d’un tapis de feuilles mortes. J’attends un bon coup de vent qui va chasser les feuilles vers le fond du jardin. Puis, je les rassemble en tas et je les tire sur une bâche jusque dans le bois. C’est lourd mais ça maintient en forme! (voir mes reportages sur les Feuillages d’automne et sur les Hêtres de mon jardin)
Souvenirs, souvenirs…
Voici quelques photos anciennes pour vous donner une idée du Bois Eloi au début des années 90. La maison sans les parterres, les souches des épicéas le long du chemin d’entrée avant la création de la nouvelle pelouse, les premières plantations entourées de grillage.
Erreurs de jeunesse
Il y a eu évidemment quelques erreurs dont un saule pleureur qui n’a pas trouvé sa place. Entourés d’attendrissants petits brins de buis, les massifs près de la maison ont été garnis de fleurs dès la première année. J’en étais si fière! On y voit le jaune de la lysimaque, le rose des phlox et le gris de l’analphalis, des fleurs vivaces qui venaient de mon ancien jardin. Il y a aussi de grandes balsamines, des plantes annuelles très invasives que j’avais eu l’imprudence de récolter des graines le long d’une rivière. Et en bouche-trou, des dahlias nains rouges et mufliers rouges et rose dragée. Un mélange de couleurs un peu indigeste qui reflétait bien le style champêtre de cette époque!
Pépinières en Belgique:
Van Pelt, www.vanpeltnv.com
Roses Lens, www.lens-roses.com
Rendez-vous dans la rubrique Jardins, Belgique, pour découvrir Mon jardin en hiver et l‘Abbaye d’Aywiers , dans la rubrique Vévétaux, les Hêtres de mon jardin en automne et dans la rubrique Jardinage, Travaux de Jardinage, pour découvrir mes Conseils de jardinage au fil des saisons, ou cliquez sur les liens.
Chère Mme Pirlot, quel plaisir de parcourir vos articles… Votre jardin est magnifique, quelle énergie vous y avez investi ! Bravo ! C’est splendide !
Vous parlez de sécheresse, je suis un de vos lecteurs assidus du sud de la France, dans le Gard.
Après quelques années à maintenir notre jardin à bout de bras, nous rentrons dans notre Brabant Wallon à cause justement du réchauffement climatique. Nous avons perdu des centaines de plantes depuis quelques années, même celles qui, en principe, supportent le climat d’ici…
Vos envois nous aident à ne pas perdre totalement l’espoir de réaliser à nouveau un joli jardin, et surtout de le maintenir,
Merci, merci,
Jean-Claude Debroux
Les jardins du Sud de la France me semblent pourtant mieux armés pour résister à la sécheresse. Au nord de la Loire, il faudra repenser le choix de nos plantations pour le futur. Bon retour en Belgique
Votre jardin est tout à fait charmant !
Vos buis et vos roses sont tout à fait extraordinaires !
Quel beau domaine !
Merci de nous le faire découvrir !
En effet, Jean-Claude, on a relevé 46° dans le Gard l’an dernier et tous les français sont en Bretagne en ce moment ! Le meilleur climat de France ? Là où j’habite à Blain, près de Nantes (:-)), jamais de neige ni de gel des pépiniéristes intéressants, les Floralies. Je profite de ma grande terrasse 6 mois sur 12, j’ai planté dans mon nouveau jardin (300 m2) ce qui demande peu d’entretien, surtout des arbustes à fleurs et des persistants, oranger du Mexique, lauriers rose, anisodontea qui fleurit toute l’année, ceanothus Skylark, laurier du Portugal, camelia, euonymus japonicus panaché, juniperus sempervirens, etc
Un grand merci à Agnès pour ce partage, ça me rappelle mes jeunes années (grande maison d’hôtes sur 3 hectares !)
Bonsoir et merci de votre réponse, et bien, en réalité depuis quelques années ce n’est malheureusement plus le cas…. Dans une autre vie, j’ai créé des jardins en Espagne, près d’Alicante (j’ai étudié à Gembloux). Il n’y avait pas de problème majeur fin ’90. Ici à Uzès, depuis peut-être…. 5 ans ? Tout a changé, je perds même des viburnums tinus qui sont pourtant spontanés et vigoureux dans le coin… et j’ai un forage !
En effet, il nous faudra nous adapter… La pépinière des Jardins Idée O de Haut-Ittre me confirme qu’ils modifient peu à peu leur gamme…
Bel été à vous, bien cordialement, JCD
Bonjour Agnès , merci de nous présenter ton jardin du Bois Eloi . Quelle merveille ! Cela nous donne envie de le découvrir en vrai . Organises tu des visites ?
Pour ma part , je continue de modifier mon jardin pour m’adapter aux sécheresses successives et je commence à être récompensé. Cette année , j’ai supprimé une partie de mes hortensias macrophylla et serrata au profit d’autres arbustes plus résistants à la sécheresse ( entre autres hortensias paniculata , weigela monet , choisya White dazzler, salix rosmarinifolia …). Le résultat est aussi beau et certainement beaucoup mieux que des plantes qui ont toujours soif.
Je vais encore supprimer quelques vivaces ( astilbes ) et graminées mal placées.
Encore merci pour tes splendides reportages.
André O.
Cher André, merci pour le partage de ton expérience et tes bons plans pour lutter contre la sécheresse au jardin. Et tu es le bienvenu au Bois Eloi quand tu veux!
André, ici dans le Gard, les hydrangea quercifolia et annabelle sont ceux « recommandés » en pépinières. Personnellement, je les ai ramenés de Belgique, et à ma grande surprise, ils sont magnifiques, mais il faut arroser, bien sûr !
Oui martine, on m’a souvent vanté votre région au sujet du climat, et le Morbihan, un vrai coup de coeur, comme un immense parc…
Au Bois Eloi (Belgique), j’ai planté il y a 20 ans un Hydrangea quercifolia et il n’a absolument pas souffert de la sécheresse.
Merci pour le partage ça doit être merveilleux de vivre dans un tel décor mais aussi sûrement un gros travail d’entretien.
Je n’ai que 2 petits jardins mais le plaisir que j’en tire est sans limites, l’un en Yvelines et l’autre sur l’Ile de Noirmoutier et c’est toujours un peu difficile d’en laisser un pour entretenir l’autre.
Heureusement que les voisins sont gentils et disponibles.
Comme tout le monde j’essaie que celui de Noirmoutier se passe d’eau, mais il faut viser le moment de planter et ne pas se laisser tenter, pas facile.
Encore merci!
Deux jardins, ce n’est pas facile à entretenir et c’est vrai qu’il faut se simplifier la vie.
Bonjour Agnès,
Content de te retrouver après plus de 40 ans …. et de bon souvenir.
J’ai revu Benoit il y a des années et parfois croisé chez Proxy.
Portez-vous bien tous les deux.
Au plaisir de se revoir…
Bravo pour votre magnifique jardin et très beau site internet que je consulte souvent comme source d’inspiration.
Nous avons un jardin en Normandie dans le pays de Caux avec également des beaux arbres de parc dont des hêtres, des marronnier, tulipiers aussi quelques magnifiques tilleuls.
Nous continuons à planter fleurs, arbustes et arbres pour s’émerveiller tous les jours du spectacle de la nature.
Si vous venez en Belgique, faites-moi signe via l’email dans la rubrique Contact. Je serais ravie de vous ouvrir les portes de mon jardin.
Bravo Agnes , pour cet article et toutes ces belles photos du Bois Eloi . Ce magnifique endroit que je connais si bien et depuis bien longtemps. Trop gaie de voir tout cela si bien évolué et magnifiquement entretenue. Bonne continuation. Et j adore les photos des chevreuils et des renards. Bravo
j adore vos articles , très inspirants pour mon mari et moi qui avons un grand jardin en Normandie , je me demande si
des agapanthes s y plairaient , même plein sud?
Mais oui, certainement, surtout qu’il y a des agapanthes plus résistantes au froid que d’autres. Mais j’avoue que ce n’est pas mon domaine car en Belgique, elles sont trop gélives.