Pleines de poésie, les photographies « Dans l’oeil d’une fourmi » de Thomas Dupaigne nous offrent un regard sur la puissance de la nature et sa fragilité.
Et si nous changions d’échelle?
Imaginez-vous lors d’un pique-nique, allongé dans l’herbe, au pied d’un arbre. Que voyez-vous? La cime d’un arbre mais aussi le petit brin d’herbe. Intitulée « Dans l’oeil d’une fourmi », la série de photographies de Thomas Dupaigne nous offre un voyage poétique au coeur de la nature.
Thomas Dupaigne, photographe
Photographe depuis vingt ans, Thomas Dupaigne aime arpenter les parcs et jardins façonnés par l’homme mais aussi les paysages naturels pour capter les belles lumières. «Habitant Paris, j’ai poussé de nombreuses portes cochères qui m’ont conduit à des jardins secrets. Ma quête de lumière et de nature s’est transformée en quête d’histoires et d’anecdotes.»




Dans l’oeil d’une fourmi
Dans sa recherche de redécouverte de l’environnement, Thomas Dupaigne a commencé à s’intéresser aux arbres et à la force symbolique qu’ils représentent. «J’arpente les arboretums et les bois pour choisir de beaux spécimens qui peuvent être intéressant à travers l’oeil de la fourmi. Un arbre qui peut apparaître commun de face s’embellit en vous dévoilant la longueur de son tronc et de son feuillage.»
Perdre ses repères
Dans la série de photos « Dans l’oeil d’une fourmi », une petite marguerite semble prendre autant d’importance qu’un chêne centenaire. «Selon les moments, mon regard porte loin ou proche. Je peux être amené à photographier de grands espaces ou bien des feuilles mortes et des brins d’herbes sous le givre. En cette période d’incertitude face aux changements climatiques, il est important de retrouver nos racines et de parler de notre Terre. Le bruissement de la canopée, les chants des oiseaux invisibles, cela vous fait réfléchir à l’intérêt que vous accordez à Mère Nature.»




La magie du numérique
«Le numérique a totalement bouleversé la profession de photographe. Il m’a permis une approche plus artistique, apportant un autre regard. J’ai mis au point une technique qui me permet de montrer la magnificence des arbres. Je cherche une forme de tronc, un mouvement dansant d’une branche. La nature est pour moi une source constante d’émerveillement.»
Expositions Dans l’oeil d’une fourmi de Thomas Dupaigne
- Château de La Roche-Guyon, Val d’Oise, mai 2016
- Jardin de la Croze, Puy-de-Dôme, septembre 2017
- Cœur de Ville, Vincennes, Val-de-Marne, décembre 2017
- Arboretum des Barres, Loiret, mars à novembre 2018
- Terra Botanica, Angers, avril 2018
- Château de la Bourdaisière, Montlouis/Loire, octobre 2018
- Jardin du Petit Chasseur, Orléans, juin à octobre 2019
- Péniche l’Eau et les Rêves, Paris, octobre 2019
- Pont-Farcy, Manche, septembre 2019
- Festival Photo Nature, Havre, septembre 2020
Pour 2021, expositions prévues en octobre à Varengeville-sur-Mer dans la région de Dieppe, à la Fête de la Rose à Chédigny dans la région de Tours et au Parc Floral de Paris, dates à confirmer. www.thomasdupaigne.com
Rendez-vous dans la rubrique Découvertes, Portraits, pour découvrir mes reportages sur les photographes Georges Lévêque et Guido Marcon, ou cliquez sur les liens.
Magnifique!
Je retiens qu’il y aura une expo à Varengeville et à Chédigny en 2021
Bravo Thomas ! je suis heureux de retrouver tes prouesses photographiques sur le blog de mon amie Agnès Pirlot. Georges
magnifique! bravo pour l’idée: l’objectif est un fisher eye?
Je n’en sais rien, il faudrait demander au photographe.
Magique !